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Le fil de l'eau
16 février 2011

Chapo Calo

Nous voici, de nouveau, installés dans cette merveilleuse salle
de la Bourse du travail.
Notre salle à Madame Fredo et a moi.

Au menu: Calogero acoustique.

Mouai !!?? Bof.

En couple, il faut bien faire des concessions alors, je me plie aux exigences.
C'est un prêté pour un rendu dirons nous.

L'heure du concert approche.
La salle est pleine.

Demi-pénombre.

Un morceau acoustique est joué pendant quelques minutes.

La scène est noir et il n'y a personne dessus.
Le son est moyen.
J'ai le sentiment que c'est une bande son.
On va quand même pas nous rejouer du Lara Fabian quand même ?

Le morceau s'arrête.
La salle s'obscurcit pour de bon.

Le p'tit bonhomme arrive avec une guitare.
Il a la banane le gars.
Il entame par En Apesanteur.

Chanson bien exécutée ma fois, mais l'homme est seul en scène.
Ça sent l'emmerde à plein nez.

Et puis, il se met à nous expliquer qu'il a de belles baskets.
hé bé !!
Qu'elles sont faites exprès pour pouvoir piloter un rack de pédales.

Ouai ??? Et ???

Il nous explique le principe.

Il frappe sa guitare en rythme.
Il appuie sur une des pédales.
Le son est enregistré.
Il tourne en boucle.

J'avais déjà vu ce principe là avec Anaïs sur son cheap show.
C'était assez bluffant, mais revenons à notre Calo.

Pendant ma petite aparté, l'homme a rentré
quelques boucles de percussions supplémentaires.

C'est pas mal, d'autant que le son est clair.
J'en attendais pas moins de cette salle là.

Et c'est parti.
Le voilà, qu'au milieu de ces boucles de percussions,
il attaque à la guitare.

Yalla.

C'est un des morceaux que je préfère de cet artiste là.

La fin du morceau m'a laissé sur le carreau.
Déjà là, je suis conquis.

15022011918

Il y aura, dans le style Tien An Men.
Sur ce morceau là, il a réussi à créer une superbe ambiance.

Et puis... une pépite.
Calo s'assied au piano et nous explique
sa vie rêvée au travers de son frère.

Il nous parle de perfecto et de mobylette.
D'une jeunesse que j'ai connu.
Ma génération quoi.

In petto je pense à Renaud.
Mon compagnon de route de toujours, que je suis venu voir avec
mes enfants, il y a très longtemps, lorsqu'il faisait
sa tournée piano guitare et foutage de gueule.

Au sortir de ma torpeur, je me retrouve avec
les premières notes de Pierrot
qui me coulent insidieusement au fond de l'âme.

L'effronté fait sa version.
Il en respecte toutes les bases en y mettant son grain de sel.
Il me couche et m'envoie, sans ménagement,
au fin fond de la nostalgie.
Je pense à mes gosses, mon con d'beauf
et la partie adolescente de ma vie.

Difficile de revenir.

Les surprises s'enchainent.
Aucun morceau ne manque d'intérêt.
On participe à un vrai concert.
L'homme se donne à fond.
Il n'est pas là que pour l'argent.
Il nous parle.
Il nous donne.
Il sourit.
Il a bosser le truc de fond en comble.

Il est seul sur scène, mais la remplit totalement
et bien plus que certain
(je pense plus à certaine), avec tout leur capharnaüm.

L'ambiance ne fait que croitre tout au long du spectacle.
Nous aurons aussi droit a un Barbara,
dont je ne suis pas super fan,
mais je gage que beaucoup apprécieront.

Et puis, c'est la fin.
Déjà !!

Nous n'avons pas vu le temps passer.
Deux heures de concert et j'ai rien vu passer.

Un artiste.
Un vrai.

Chapeau Monsieur Calogero.

 

 

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Commentaires
M
ben voila un hommage qu'il est beau !
Répondre
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