09 janvier 2022
Fabulette du poil de couilles
A la suite de réunions sans fin autour d'une table, ou il n'y avait que moi, j'ai pris la grande décision irrévocable et sans appel, d'aller emmerder mes poils de couilles. Si ça c'est pas la grande décision de l'année!! Pas un ne doit passer à travers.
Donc, hier, à l'aide d'une arme redoutable qui mettra tout le monde au plis, j'oeuvre. J'oeuvre quand même délicatement, pour qu'ils ne rendent pas trop compte que tout le monde va y passer. Je fais une première passe un peu éloigné, l'air de rien. Personne ne bronche.
Puis une seconde un peu plus rapprochée. Pas de rebellions en vu. J'avais pensé que ça allait être un peu plus compliqué. Le petit peuple des couilles ayant été laissé dans une liberté total depuis quelque temps.
J'aurais pu me satisfaire de ce second passage. Mais j'aime bien la perfection. Et puis c'est moi le décideur ultime de ce peuple-là. Alors, j'équipe la tondeuse de la grille la plus fine et j'approche l'objet mortelle de la zone déjà désertique. Il y eu quelque faible sursaut de poils un peu planqués, un peu plus costaud, mais m'en voilà venu à bout.
Tout le monde est alors logé à la même enseigne. J'ai repris le pouvoir sur mes couilles. Les voilà rutilantes et désertique. Je n'en suis pas peu fier. Je me suis couché avec un air satisfait, le sourire aux lèvres du haut (remarque. J'ai que celle-là, moi) et les mains......
Ce matin, me rappelant de la lutte d'hier, je gonflais le torse en me dirigeant vers les toilettes. Les pensées remplies de fierté, je baisse le regard et (oui. Je vois encore ces parties là quand je baisse le regarde, malgré mon age avancé) ...
QUUUUOOOIIIIIII !!!!!!! NON NON NON et NON !!
Fièrement dressé, d'une longueur substantielle que ne vois-je pas ??? AAAAAARRRRRGGGGHHHHH. IIIILLLLL ENN RESSTTTEEEE UNNN...
Moralité : Malgré vents et marées, tant qu'il restera un poil debout, l'espoir continuera d'exister.
16 juin 2021
Aller les vers
Si t'as manqué le début, c'est par là ->
Qui c'est les meilleurs évidemment c'est nos vers.
Ils ont un bon public et les meilleurs supporters.
Ils vont gagner!
Ça c'est juré, allez.
Allez, qui c'est les plus forts ?
Evidemment c'est nos vers
Ils jouent pas au football et Ils ont quelques frontières
Main dans la main... euh.... ben... c'est pas possible là.
Si t'es vieux comme moi. Si le foot ne t'intéresse pas trop, tu pourrais quand même connaitre cette chanson.
Bon, je l'ai un peu modifié pour introduire le sujet du jour. Au passage, j'ai bien écrit vers et non pas verts. C'est fait esquepret.
Voilà. On y est.
On a adopté des animaux domestiques. Un troupeau en fait. Et pour rire, on les a appelés les vers à pied. On nait alcoolique, on reste alcoolique.
Tiens. J'te fais montrer des photos.
D'abord, eux :
Après, leur maison toute neuve :
Ensuite leur premier manger :
Oui. Ça y'est. On a un lombricomposteur sur notre balcon.
Mais ça ne s'arrêtera donc jamais ??
06 juin 2021
En ver et contre tous
Salut toi!
T'es encore là!
Ben tu t'accroches dis donc.
Aller. Puisque tu es là, je te raconte une histoire. Comme au bon vieux temps.
Tu te rappelles de Chromella? Non? Remarque, ça fait un paquet de temps. Ça date de 2015. T'as bien vieilli depuis. T'as dû perdre un peu de mémoire. Tiens. Si t'as deux heures, tu peux cliquer là pour le souvenir.
Cette petite Chromella existe toujours. Elle a fait plus ou moins son œuvre pendant les périodes chaudes. Le reste du temps, les épluchures finissaient dans le compost de l'Amap. Mais bon, en attendant, on a pas lâché l'affaire.
On voulait remettre ça cette année.
Mais quand même! On était pas super satisfait du résultat à chaque fois. Alors, Madame Fredo et moi avons déclenché une assemblée générale extraordinaire, avec à l'ordre du jour le devenir de notre Chromella. Le couperet est tombé. On lui a laissé sa chance à celle-là. Six ans quand même. On a tout fait pour elle et, finalement, bien pas grand chose quoi. Alors, à la poubelle la poubelle (On va pas la j'ter hein. On va sans doute la donner. C'est là que l'on brique pour avant qu'elle parte) .
A ce moment précis de ce merveilleux récit, je te sens, soit dépité.e, soit heureux.se qu'on abandonne cette idée de m..... En tout cas, ça ne te laisse pas indifférent.e, en fonction de, si t'es gentil.le ou si t'es une ordure (c'est pour resté dans le thème).
Et c'est là que tu relies le titre et que tu commences à comprendre le drame qui est en train de se jouer au nid (le nid, c'est le nom de notre appartement je te rappelle. Si t'as deux jours à perdre, c'est par là).
Le suspens est à son comble.
Je file. J'ai un truc à faire.
Mouarf.
Si tu veux la suite, c'est par là ->
07 avril 2021
Plus d'inspiration, ou presque
Je vois qu'il y a plus d'un an que je n'ai rien publié ici. Pfff.
J'adorais tellement écrire tout et n'importe quoi ici. Mais je n'en trouve plus l'énergie, ni les sujets.
C'est vrai que, comme pour toi, ma vie a terriblement changé depuis un an. On se demande bien pourquoi.
Tu sais toi? Pourquoi?
Bien sur que tout le monde sait pourquoi sa vie a changé depuis un an. Qui ne le saurait pas?
Oh et puis non.
Finalement je n'ai vraiment rien d'intéressant à dire. Je suis en train de partir sur le virus. Quand on part sur ce sujet c'est qu'on a déjà épuisé le sujet du temps qu'il va faire aujourd'hui. Autant dire qu'on a rien à dire.
Alors, je vais attendre que l'inspiration revienne un jour et je reviendrais, peut être, égailler tes mornes jours un de ces prochains temps...
Peut être...