Valérie Lemercier à la bourse

27 janvier 2010

Valérie Lemercier à la bourse

Ce mois de Janvier est un mois culturel.

Après Avatar
(que je considère plus comme un spectacle que comme un film),
après Lara Fabian en concert,
hier soir Madame Fredo et moi
(et oui ça commence un peu toujours pareil),
nous sommes rendu dans ce magnifique lieu qu'est la bourse du travail,
pour y voir le one woman show de Valérie Lemercier.

J'ai connu cette artiste a l'époque de Palace ou elle jouait,
entre autre, une bourgeoise guindée,
qui tentait de donner des leçons de savoir vivre du style:
comment faire quand vous avez envie de péter lors d'un diner mondain.

Mais revenons à notre bourse.

La scène est noire.
Valérie Lemercier sera vêtue de noir,
complètement échevelé et accompagnée
d'un accessoire rouge dans chacun de ses sketchs
(un foulard multifonction, une boite, une canne etc).

Ensuite...

Comment décrire un spectacle de cette artiste là ?

Chaque tableau trace le portait d'un personnage, homme
ou femme, avec chacun leur particularité.

Une femme enceinte, un homme belge épleuré,
ou presque, qui vient d'enterré sa femme,
une fillette de psy,
une jeune mariée à la plage...

Tous les sketchs sont menés tambour battant
et viennent souvent être perturbé par une bombe décalée qui
ne manque pas de déclenché les rires.

Et puis, il y a les fils rouge.

Valérie apparait à un bout de la scène
un mouchoir rouge serré contre sa bouche.
La mine timide.
Et balance une phrase du genre brève de comptoir.
Puis disparait à l'autre bout.

Ensuite, il y a cette voisine écolo et hystérique qui s'adresse
à ses voisins ou peut-être même a nous, publique,
en nous débitant un discours tiré au cordeau
mais encore une fois très décalé.

Au début on est perplexe, mais quand, pour la troisième fois,
on sent que c'est un de ces deux fils rouge qui va poindre son nez,
les gens rient à l'avance.

Je vous l'avais dit, c'est pas simple de décrire un spectacle de Valérie Lemercier.

Pour notre part, a Madame Fredo et à moi,
nous avons passé un très bon moment.

Nous ne nous sommes pas tenu les côtes tout le long du spectacle
mais le show est inattendu et ce bout de femme
tient la taule avec une énergie sans faille.

Encore une fois, je regrette que l'artiste
ne soit pas sorti de son retranchement
et n'est pas plus échangé avec son publique.
Mais les tableaux ne s'y prêtaient guère il faut bien le dire.

Posté par Thygo à 08:48 - Commentaires […] - Permalien [#]