Le point sur les petits gestes, dans la cuisine
Le thème des petits gestes semble en intéresser plus d'un.
Au moins deux.
Il fallait commencer par quelque chose.
Aujourd'hui, je vais vous parler de ce qui se passe dans la cuisine....
quand je suis habillé.
Il y a plus de dix ans, quand je me suis installé, seul,
avec mes enfants, après avoir été lamentablement licencié
par leur moman, la cuisine c'était des poêles et des casseroles Téfal, abîmées.
Le congélateur était tout le temps plein.
Les pâtes étaient légion.
Je ne fabriquais rien.
J'assemblais juste.
Et maintenant?
J'ai viré toute ma batterie Téfal.
Je n'avais pas confiance en ce revêtement qui s'effritait et
qui ne me laissait présager rien de bon, d'après ce que je lisais sur le Net.
Toutefois, ce genre de matériel est toujours en vente.
C'est que ça ne doit pas être aussi nocif que je peux le penser.
J'ai commencé à acheter deux casseroles en métal.
Et hop.
Exit les vieilles casseroles avec des revêtements antiadhésifs
que tu manges en même temps que les aliments.
Celles-ci n'ont rien d'extraordinaire si ce n'est que le revêtement reste à sa place.
Je les ai achetés à Intermarché.
En fait, c'est Madame Fredo qui me les a offertes.
Elle s'est acheté les mêmes.
Résultat des courses, on a les mêmes en double et c'est très pratique.
Dans la foulée, les poêles.
Et paf la photo prise à l'arrache.
La première chose que tu vas me dire, c'est qu'elles sont moches et vieilles.
Et ben non.
Ces poêles doivent avoir une année environ.
J'en suis super content.
D'abord, c'est une fabrication française.
Ça compte.
Ensuite, au niveau de la fabrication, il n'y a rien de plus simple.
Tu prends une tole d'acier, tu la balances sous une presse.
Et craque, la poêle.
Oui. Ces poêles ne sont qu'en acier.
Si t'as cinq minutes, va jeter un oeil à la fabrication.
Elle rouille si tu ne les sèches pas tout de suite.
Il faut prendre le temps de les dompter.
Les premiers temps, c'est pas simple.
Elle te garde les trucs au fond et ne veulent pas te les rendre.
Tu te dis que, pour le prix, tu t'es fait avoir.
Au fil du temps, les poêles se culottent.
Et ça devient du bonheur.
(Enfin moi, je préfère quand les poils se déculottent, mais bon. On est pas là pour ça).
Pour l'utilisation quotidienne, tu prends ta gamelle,
tu la balances sur le feux, tu jettes un fond d'huile ou de beurre dedans.
Tu fais cuire ton truc.
T'arrête le feu.
Tu récupères tes aliments et seulement les aliments,
puisque le revêtement ne bouge pas.
Tu jettes ta poêle sous l'eau.
Un coup de paille de fer.
Tu sèches.
Tu ranges.
Pas de pincette et pas de chichi.
Et puis, question cuisson, ça envoie.
Plus rien n'accroche.
La preuve, c'est que je me suis offert la crépière.
La crépière sert à faire des crèpes, bien entendu, mais je l'utilise
aussi pour faire cuir des trucs au four, puisque la queue est amovible.
Voilà pour le premier volet.
Encore une fois, je ne parle pas vraiment d'écologie,
mais de bien être et peut être même de santé.
Je n'ai pas fait le tour de la cuisine,
mais je ne vais pas faire des notes à rallonge.
La suite, bientôt.