On en parle des cinq mille kilomètres de la Rolls
Je suis l'heureux possesseur de la
Rolls rouge depuis ce mois de novembre 2013.
Je roule avec, quand je dis, je roule,
je l'utilise essentiellement pour aller au bureau.
Je sais que tu le sais, fidèle lectrice, mais tu n'es pas toute seule.
Non non. J'ai d'autres lectrices et même des lecteurs,
qui ne font que passer par là, alors il faut bien situer l'action.
Nous voici donc, en septembre.
Tu le savais?
Si si.
Bientôt.
Et la Rolls a passé sont cinq millième kilomètres.
ça n'a pas été de tout repos.
Comme à chaque fois que j'utilise un nouveau vélo,
il me faut du temps pour l'apprivoiser.
Ce fut aussi le cas pour la Rolls.
La preuve, c'est que des la première semaine: Paf.
Assurance, carrossier et tout un tas de questions à cette époque-là
en ce qui concerne ce moyen de locomotion.
Je te passe les petits détails de réglage de pédalier,
de cassage de pièce par inexpérience et dernièrement
un problème de craquement pénible qui n'est ni plus,
ni moins qu'une partie du cadre qui se dessoude.
Tous ces problèmes se sont réglés petit à petit.
Le revendeur du Mans, ne fait pas que vendre
et assure un conseil et un service après vente
qui est loin d'être négligeable.
Le problème de cadre est en passe d'être
résolu sans que ça me coûte un sous.
Lors de ce dernier problème,
je me suis rendu compte que je n'avais aucunement
envie de me rendre au bureau autrement qu'en Rolls.
Je me l'étais imaginée immobilisé des semaines.
Cette idée ne me plaisait pas du tout.
Bref.
La Rolls fait plus de kilomètres annuels que notre métalosaure.
Je pense que d'ici à la fin de l'année,
les sept milles kilomètres seront franchis.
Sept milles kilomètres de vélo par an,
même si mon vélo est un peu particulier,
je pense que même un cycliste amateur n'en fait pas autant.
Et puis, il y a la rentabilité de la chose.
Sept mille kilomètres atteints, c'est un euro du kilomètre.
C'est symbolique, mais pour moi ça compte.
Je considère que cet achat deviendra rentable au double.
Une voiture qui coûte cinquante centimes
du kilomètre est une voiture qui ne coûte pas cher.
Sachant que, pour ma part, à part une grosse avarie,
le prix de revient au kilomètre ne fera que descendre.
D'ailleur, lors de ma première expérience avec Flèzz bleue,
les six milles cinq cent kilomètres parcouru à son bord,
ne m'ont absolument rien coûté,
puisque je l'ai vendu un tout petit
peu plus cher que ce que je l'avais acheté.
Bien sur, il n'y a pas que l'argent dans la vie.
Ces engins apportent beaucoup de plaisir à leurs utilisateurs.
Pourvu que ça dur.