Ron 1, Rolls 0
Comme tu peux le voir, ces temps ci, la Rolls souffre.
Elle a des problèmes d'intestin
Enfin, de transmission.
Je l'ai mise en convalescence au bout de 4500km.
Une petit révision s'impose.
Elle sera sur pieds bientôt.
Rien de grave en fait.
Rien de grave, c'est vite dit.
Au prix ou j'ai payé cette grosse feignasse,
va pas falloir qu'elle prenne goût à se faire gratter le ventre comme ça.
Et comment je fais, moi, avec ma fibre écolo de m....
pour aller tafer à quatorze kilomètre de là?
Alors, pendant que la Rolls fait sa précieuse,
je ressors les bonnes vieilles bêtes.
Les trucs archaïques qui font mal au fesses et qui n'avancent pas.
J'ai quatre autre vélo à ma disposition.
Le grand luxe.
J'ai choisi Ron.
Ce vélo était à la base, un vélo de course.
Je l'avais bricolé à l'époque pour en faire une espèce
de vélo à mi chemin entre le vélo de course et le vtt.
Un vélo simple et léger.
J'ai repris l'itinéraire de base.
Pas question de me taper quarante six kilomètres dans la journée,
le cul posé sur deux centimètres carré
à lutter comme une bête contre le vent.
Il n'empèche que j'ai pu jugé du parcours accompli.
Rouler sur une bête pareil est un jeu d'enfant.
J'ai des cuisses.
Oui madame.
Et des belles en plus.
J'ai retrouvé des sensations oublié.
Il y a quand même du plaisir à rouler avec ça.
Pour comparer, je ne roule pas aussi vite qu'avec la Rolls
et je me fatigue beaucoup plus.
D'autant que ce matin, il pleuvait un peu.
Je l'ai bien regretté ma Rolls.
J'aurais été à l'abris avec elle.
C'est là qu'on voit les bénéfice du vélomobile.
Là, c'est la coupure.
Les vélos vont rester au garage....
Peut être....