La gnac, je te dis!!
Ce matin, j'ai franchi la barre du premier millier de kilomètre avec la Rolls.
Oui madame. Mille kilomètres de vélo en moins de deux mois.
En plus, je me suis fait un petit cadeau.
Une petite fantaisie.
Tu la connaîtras en fin de note.
Patience.
J'ai plein de trucs trop intéressants à te dire avant.
Le parcours que je fais le matin pour aller bosser,
passe par un parc dont la piste est en terre.
Forcément, je roule moins vite que sur une route,
sans compter les nids de poules, les virages serrés
et la vigilance permanente pour ne pas écraser les petits lapins
que traversent sans regarder et qui sont de plus en plus nombreux.
Depuis que je vélotafe, je m'astreint à m'éloigner
le plus possible des véhicules à moteur.
En fait, nombre de mes contemporains vélomobilistes,
ne font pas ça et n'hésite pas à se mêler aux métalosaures.
Alors, au moment de bifurquer sur la piste, hop, fantaisie.
Et si je prenais la route plutôt que la piste
qui est détrempée aujourd'hui?
Soyons fou. Sortons des clous.
J'suis un dingo moi.
Je fais le tour du rond point et
je me jette dans la circulation plutôt fluide.
Me voilà au premier rond point.
Il est blindé.
Je dois traverser.
Je suis au raz du sol.
C'est impressionnant quand même.
Je force un peu le passage.
Étrangement, les voitures ont tendance à me laisser passer.
C'est pas la première fois que je me rends compte de ce phénomène.
Je passe.
Je me jette sur la deux fois deux voies,
limitées à soixante dix kilomètres heure.
Soixante dix kilomètres heure, c'est un peu élevé
pour mon engin, mais c'est un test.
La circulation est fluide.
Je suis au taquet.
Le compteur indique cinquante kilomètres heure.
Les feux sont synchro.
Pas d'entourloupe au niveau de la concurrence.
Je longe l'INSA sans problème.
Je plonge vers la cité international.
Le kiffe.
Cette fois-ci, la limite est à cinquante.
Mon compteur indique cinquante.
(Un vrai cinquante. Pas un cinquante de compteur de voiture,
qui lui, en règle générale, indique cinq kilomètres heure de moins)
Je ne pousse pas plus.
L'idée n'est pas de se cramer.
J'ai derrière moi une voiture qui tient sa distance.
C'est agréable d'être respecté.
J'enquille la montée qui débouche sur le parc de la tête d'or.
C'est là que ça devient délicat.
Je dois rattraper la piste cyclable, mais rien n'est fait pour les vélomobiles.
(En même temps, il n'y en a pas tant que ça en circulation je crois)
Je passe tout juste entre les quilles, alors, lancé, c'est impossible.
Heureusement, le feu était rouge.
La file redémarrant, j'ai pu anticiper l'action
en mettant le clignotant bien avant l'action.
Je ralie la piste.
Je suis déjà à trente kilomètres heure de moyenne.
Evidemment. Toi lectrice ou lecteur tu es en train de te dire
que je suis débile d'être autant obnubilé par la vitesse.
Tu n'as pas tord.
La vitesse avec un véhicule motorisé ne m'interesse absolument pas.
Par contre, rouler à cinquante kilomètres heure
juste à la force des guibolles, c'est, pour moi, le grand kiffe.
Mon périple du jour m'a amené à parcourir vingt trois kilomètres
en quarante minutes porte à porte.
C'est le temps que je mettais, il y a belle lurette,
pour parcourir une dizaine de kilomètres de moins.
Comme j'ai fait une jolie petite photo avec instagram, je te la file:
En fait, tout ça pour te raconter que j'ai atteint les trente
et un kilomètre heure de moyenne, ce matin avec la Rolls
et que j'ai franchis le cap du millier de kilomètres avec la Rolls.
(Oui. C'est ça mon p'tit cadeau. A moi, il me fait bien plaisir)
Pour changer de sujet, la prochaine fois, je te parle de no milk today,
qui est sans doute directement liée à la gnac que je tiens ces temps-ci.http://thygo.canalblog.com/archives/2014/01/29/29069720.html