Les chroniques de Flèzz bleue: Mais t'es pas v'nu en vélo?
Ces deux derniers jours, je me suis permis d'aller bosser
avec notre automobile matrimoniale.
Deux jours.
Après ma cascade motocyclettique,
j'ai eu une baisse de forme bien normal,
avec un genou et des cotelettes douloureux.
Pour ne pas rester sur un échec, Lundi et Mardi de cette semaine,
journée de pas trop moche temps, j'ai pris la chouette.
Déjà là, les questions des collègues ont fusé.
J'ai retrouvé presque toutes mes sensations, bien que certain
virage me ramène à ma chute, mais le plaisir était là.
Mercredi, j'ai ressorti Flèzz bleue avec ses chaussures neuves.
J'ai pris la flotte à l'aller et au retour.
Le truc auquel je ne pense pas dans ces cas là,
c'est d'emmener un gèle douche pour profiter de ma baignoire roulante bleue.
(Tiens!!! Y'a p't'être un concept là?).
Jeudi, voiture.
Vendredi voiture.
Et là, les collègues me harcèlent de questions.
Je dois me justifier d'utiliser une voiture pour venir bosser,
au lieu d'un vélo.
Je sens chez certain, une conviction sournoise, leur donnant raison,
de ne pas se lancer dans ce genre d'aventure,
parce que ça ne dure pas. La preuve.
Chez d'autres, je sens poindre la déception.
Non! Il ne peut pas abandonner le vélo?
En tout cas, ça ne laisse pas indifférent.
Mais, non, je ne lâche pas l'affaire.
Je m'ennuie dans mes trajets en voiture
et mes convictions sont toujours là.
Je me refuse à rentre dans le rang des moutons motorisés.
(Oui, je suis un rebel et alors?)