La traversée vers la Corse (Suite et fin)
Si vous en avez manqué un bout...
8h15: Ça y'est. On quitte le port.
Les premiers instants sont sympa.
La côte disparaît petit à petit.
Il y a des trucs à voir.
Ensuite...
...Ensuite, un des barmen met de la musique.
Trop fort la musique.
Ça durera comme ça jusqu'a l'heure du débarquement.
L'équipage ne pipe pas un mot de Français et s'occuperait
de chèvres que ça ne serait pas pire.
Sauf que les chèvres ne payent pas pour qu'on s'occupe d'elles.
Le débarquement n'est pas mieux.
Des mecs font des grands signes pour nous pousser dehors.
Ils n'ont ni chiens, ni piques.
C'est là que je me dis que, non, nous ne somme pas des chèvres.
Je prends mon temps quand même.
Ce pont glissant n'est pas fait pour les motos.
Plus d'un doit se vautrer lamentablement.
La Corse enfin.
Nous sortons de Calvi engorgé de voitures
nouvellement débarquées entre autre.
Les paysages de Corse ne démentent pas ce que nous attendions.
Direction l'Ile rousse ou Madame Fredo nous a choisi le camping les Oliviers.
Accueil sympathique et humaine.
Nous choississons nous même notre emplacement.
Dans le camping, sur certains emplacements,
il y a des tables et bancs de pique nique.
Une aubaine pour les motards que nous sommes.
Quand on voyage à pied, à vélo ou à moto,
le plus difficile est de passer notre temps assis parterre.
Ces deux jours, ça ne sera pas le cas.
La journée se terminera par une baignade
dans l'eau chaude de la méditerranée.
Une première pour MadameFredo et moi.
Un repas en terrasse avec un petit groupe de chants Corse
et le sourire de l'équipe qui gère le petit restaurant ou sont servi de
succulente pizza au feu de bois pour un prix plus que raisonnable nous
font terminer cette journée éprouvante de la meilleur façon qui soit.
La suite dans la prochaine note.