Les premiers tours de roues de flèzz bleue.
Hier soir, n'y tenant plus,
j'ai quand même pris le temps de tester mon nouveau jouet.
Ça reste une expérience très étrange tout de même.
Il ne faut pas perdre de vu que ce vélo est un vieux vélo.
J'ai donc des choses à faire dessus, mais il fallait que je me rende compte.
Alors, je me suis glissé dans le bête pour quelques minutes.
Quand je dis, glissé, le terme n'est pas usurpé.
C'est de l'acrobatie pour rentrer là dedans,
mais avec l'habitude ça va devenir beaucoup plus simple.
Ma première impression est que je suis à l'étroit.
Les jambes buttent partout.
J'ai fait un petit réglage pour que cela soit moins le cas.
C'est déjà mieux.
Aller.
On appuie sur les pédales.
Ça fait du bruit.
Mais ça avance très facilement.
C'est de bon augure pour la suite.
Mon but étant d'atteindre les cinquante
kilomètres par heure en forçant moyennement.
Ça me semble tout à fait jouable, même dans l'état ou est la bête.
Je pense que ce vélo n'a pas été utilisé à sa juste valeur par son ex propriétaire.
Il est en bon état, mais il manque de nettoyage de graissage et de règlage.
Ça n'est pas une surprise. Je m'y attendais.
Voilà.
Comme lorsque j'ai récupèré l'agenda,
je suis mitigé sur les premières impressions.
Il m'a fallu du temps pour trouver mes repères.
Aujourd'hui, mon vélo couché est un formidable
outil dont j'aurais du mal à me passer.
C'est sans doute cette trajectoire là que va viver flèzz bleue.
D'ailleur, on me pose souvent la question de savoir
si je vais revendre mon vélo couché.
Il n'en est absolument pas question.
Le vélomobile est une étuve lors des jours chauds.
Le vélo couché sera bien plus agréable ces jours là.
Et puis, surtout, il y a deux choses que je suis incapable de revendre,
ce sont les instruments de musique et les vélos.
Aller savoir pourquoi ?