20 février 2012
J'aspire à tort, ou pas...
Je continue, doucement mais sûrement ma douce descente aux enfers.
J'ai découvert depuis pas mal de temps,
des sites comme donnons.org ou les forums freecycle.
Ces sites permettent de donner les objets qui nous encombrent.
Le principe c'est de donner au plus proche de chez nous.
Pourquoi donner plutôt que de vendre ?
J'ai, pour ma part, beaucoup d'objets que je ne pourrai vendre.
Ou une poignée d'euro qu'il faudrait défendre bec et ongle.
Je préfère garder mon énergie pour des taches plus intéressantes.
Donc, par ce biais là, je me déleste de pas mal
de choses qui ont, au final, trouvé une deuxième vie.
C'est un échange. J'en ai récupéré aussi.
Le lit de ma fille fait parti d'une de mes plus belles acquisitions.
Au départ c'était pour la chambre d'amis.
Au final, je me suis retrouvé avec un ensemble sommier
plus matelas quasiment neuf d'une marque très connu.
Dernièrement j'ai donné une bouteille de déboucheur liquide
et arme de destruction massive de cours d'eau,
que je n'ai pas eu le courage d'utiliser en deux ans de possession.
Il y a eu une bouteille d'engrais pratiquement pleine,
que j'avais acquise dans ma période de potager balconnesque.
Je me suis aussi séparé d'un de mes achats les plus décevantes.
Je n'ai jamais réussi à les utiliser correctement ces deux là,
d'autant plus qu'il se sont détériorés dans les premiers jours d'utilisation.
Merci la fabrication française.
Ils ont été remplacé par de la fabrication chinoise
qui remplit son rôle du mieux possible et qui ne m'a coûté qu'une poignée d'euros,
d'autant que c'était un cadeau clin d'œil au départ,
ce qui est très rageant pour moi.
A ce moment de la note, vous allez me dire:
"Mais qu'est-ce que ça a à voir avec le titre?"
D'abords, j'aspire à me libérer d'un maximum
d'objets dont je n'ai que faire, par ce biais là.
Et là, personne ne me dira que j'ai tort.
Et puis, ce week-end, j'ai franchit le pas.
C'est drôle comme il y a des objets, symbole d'un certain
modernisme et utiliser par la majorité d'entre nous, dont on a du mal à se séparer.
Celui là traînait dans mon placard depuis
des années et était pratiquement inutilisé.
Mais voilà. Le symbole est là.
Me séparer de cet objet était-il si symbolique que ça?
N'allais-je pas avoir la sensation d'être démuni
une fois qu'il ne serait plus en ma possession?
Pour le savoir, il fallait que je m'en sépare définitivement.
Aujourd'hui, c'est fait: Je n'ai plus d'aspirateur.
Commentaires sur J'aspire à tort, ou pas...
- Et en échange de l'aspirateur ? Un raton laveur ?