Un temps à ne pas mettre un cycliste dehors, même couché.
Avant de rentrer dans le cœur du sujet de cette note,
j'ai pris une décision d'une importance capitale:
A partir de cette note, ami(e)s lecteurs et trices, je te tutoies.
Depuis que j'écris sur un blog, j'ai toujours cette indécision
de savoir comment je dois considérer mon lectorat.
Dois-je marquer une certaine déférence en te vouvoyant?
Dois-je te considérer comme un "proche" en vous tutoyant.
En plus de cinq années de prose incontournable,
je décide aujourd'hui, solennellement, qu'avec toutes les conneries
que j'écris sur ma vie, ici, tu me connais suffisamment
pour que je me permettasse de te tutoyer.
Et puis, en fait, ce blog est mon espace
et j'y fais bien ce que je veux.
Voilà pour la ligne éditorial du jour.
Pars pas. J'ai pas fini.
T'as vu?
Ces temps-ci, le temps?
Il fait froid hein?
Tout ça pour dire que le froid a vaincu le vélotafeur invertébré que je suis.
Je dois bien avouer que, depuis le début de la semaine,
je fais mes trajets avec mon arme de destruction massive: ma voiture.
Trois raisons à cette déviance:
La première, le froid. Rouler à moins dix degrés,
je ne pense pas que cela soit ni raisonnable, ni agréable.
La deuxième: Si tu passes par là régulièrement,
tu dois savoir que je me suis mangé une calandre
mardi dernier et que la digestion se fait difficile.
Y'a un truc qu'est pas passé, mais je ne sais pas quoi.
Le goudron qu'allait avec, peut être?
La troisième: Ma pollueuse est vieille. Elle n'aime pas du tout le froid.
Alors, comme elle est encore vaillante et qu'elle me rend encore pas mal service,
je la fais tourner pour qu'elle ne tombe pas malade.
En ce moment, elle est comme moi:
elle a le squelette qui grince, mais elle fait le travail.
Voilà. Il fallait que je te l'avoue.
Mais me tape pas.
Promis je rentre dans le droit chemin bientôt.