J'ai pas la patate
C'est un fait.
Depuis le changement d'heure, je suis à plat.
Ça n'a peut-être rien à voir, mais c'est une évidence.
Voici quelques-uns de mes petits tracas qui font que: "Oulala, c'est pas facile la vie".
D'abord, mon grand cigogneau.
Nous vivons ensemble 24/24 depuis la rentrée et,
comme vous le savez sans doute,
la cohabitation avec un pré-adulte est au moins aussi épic qu'avec un ados.
Les conflits ne sont pas permanents, mais souvent très usants.
A l'heure de cette note, la vie a repris le dessus, le calme est revenu.
Ensuite, il y a ma fille préférée qui cherche désespérément une orientation.
Des démarches ont été faites dans des écoles privées,
afin de l'orienter dans une profession qui a un lien avec le sport.
Et là, trois difficultés a surmonter:
La première est de savoir ce que valent les diplômes
proposés dans ces pompes à fric (comme dit Bibounette).
Lorsqu'on écoute les commerciaux, car il ne faut pas s'y tromper,
les directeurs de ces établissements sont d'abords des commerciaux, tout est rose.
Le diplôme convoité répond à toutes les attentes.
C'en est même magique, mais il est difficile d'en savoir plus.
La seconde: Qui dit pompe à fric, dit fric. C'est une évidence.
A 3500€ l'année, il ne faudrait quand même pas trop se tromper,
sachant que pour ma fillette, il fallait compter deux ans, faites le calcul.
La troisième: Convaincre la partie adverse (la môman psychorigide),
que la môme ne tiendra pas le choque dans un bac général
et qu'il faut trouver un plan B.
Maman qui, piquée au vif par les dires du père de sa fille (moi donc),
a retrouvé son cerveau et sa raison et a finalement renversé
les montagnes pour proposer un futur adapté à sa progéniture.
(Manipulateur moi ?)
Bref, hier soir, nous avions un embryon de solution
qui va sans doute finir par satisfaire tout le monde.
Ouf.
C'est de l'énergie tout ça.
Beaucoup d'énergie.
Trop d'énergie pour cette période physiquement
et moralement difficile.
Pour couronner un peu l'affaire, mon gardien d'immeuble m'a glissé dans l'oreille
que je ne pourrais sans doute pas continuer à garer ma moto là ou je la gare
depuis plus de sept ans avec l'accord des copropriétaires,
pour une sombre histoire d'assurance semble-t-il.
Là aussi, il va falloir trouver un plan B et peut-être se séparer de ma belle.
Bien sur, je relativise.
Tout ça n'est que secondaire, puisque tout mon entourage est en pleine forme,
mais c'est pas toujours simple à gérer.
En attendant, j'ai peut-être pas la patate, mais j'ai des radis.
Dégustation ce dimanche.
Edit le 29/04/09 pour l'orthographe.