Mon vélo me manque
Si vous en avez manqué un bout...
Vendredi matin, j'ai pris ma voiture pour me rendre au bureau.
Cette semaine, la pluie a eu raison de ma ferveur.
Ce mois de mai m'a dégoûté des deux roues (moto/vélo).
Il faut dire que le lundi de Pentecôte,
j'ai eu l'occasion de rentrer d'un merveilleux week-end,
à moto, sous la pluie, le vent,
la grêle pendant 200km.
Sans compter que les deux semaines précédentes,
la majorité de mes trajets, à vélo, a été accompagnée de pluie.
Dégoûté, je vous dis.
Encore que...
Ce vendredi matin, sur mon parcours quotidien, je me suis mis à penser à mon vélo. Je me disais que c'est quand même agréable d'utiliser ce mode de locomotion au quotidien.
Tout à coup, je me suis imaginé en train de descendre
les pistes cyclables du boulevard Pinel. Un endroit que je connais bien.
Je voyais mon compteur bloqué sur 33km/h.
J'entendais la roue libre.
Je sentais le vent me caresser le visage.
Le soleil me réchauffait le corps.
J'ai senti une grosse bouffée de chaleur me parcourir le ventre.
Oui. Je peux le dire. Le vélo me manque.